A la pointe de la lutte contre les maladies neurodégénératives

Pour lutter contre les maladies neurodégénératives, l’action sociale Agirc-Arrco soutient le fonds de dotation Clinatec.

L’action sociale Apicil Agirc-Arrco poursuit son soutien au fonds de dotation Clinatec dans sa lutte contre les maladies neurodégénératives. Ecosystème unique, Clinatec associe le CEA, le CHU de Grenoble, l’Inserm et l’université Grenoble-Alpes, des partenaires publics et privés et le monde industriel. Il vise à développer des dispositifs biomédicaux innovants et surtout, à accélérer leur déploiement vers les patients.

Soutenir la lutte contre les maladies neurodégénératives, les cancers et les handicaps

Ce centre de recherche biomédicale unique au monde se loge au sein du CEA Grenoble. Précurseur depuis 30 ans, il développe la convergence entre recherche médicale et avancées technologiques. L’objectif est de mettre ce rapprochement au profit des malades privés de soins adaptés, en l’absence d’une médecine capable de surmonter des impasses thérapeutiques. A ce titre, les patients atteints de maladies neurodégénératives, de cancer de mauvais pronostic ou tétraplégiques sont les premiers bénéficiaires de Clinatec. Cette volonté de servir les patients entre en résonance avec nos valeurs en tant que groupe de protection sociale.

Apicil a de suite intégré l’intérêt pour ses sociétaires de s’associer, de porter les projets de recherche de Clinatec. Il s’agissait d’amplifier et d’accélérer le travail entamé et donner aux chercheurs les moyens de leurs grandes ambitions.
Thierry Bosc, directeur du fonds de dotation Clinatec

Comment freiner les symptômes de la maladie de Parkinson ?

Dès 2019, le fonds de dotation Clinatec entrait en contact avec le Groupe Apicil. Ainsi naquit un premier partenariat visant à soutenir le projet DBS sommeil.  Cette recherche étudiait l’impact de la stimulation cérébrale profonde (DBS) du noyau subthalamique du cerveau sur les troubles du sommeil des malades de Parkinson. Car si les symptômes moteurs de la maladie sont très connus, les tremblements, la raideur musculaire, l’akinésie… environ 70% des patients souffrent également de troubles du sommeil. Evidemment cela affecte fortement leur qualité de vie. Grâce à cette technologie les symptômes de la maladies de Parkinson ont pu être freinés !

Avec l’octroi d’une subvention fin 2022, Apicil poursuit son engagement avec le projet NIR. En phase préclinique, il démontre déjà les effets neuroprotecteurs de la technologie infrarouge. Sur Parkinson, elle permet de réduire fortement l’évolution de la maladie. Or, si les effets biologiques et physiques sont bien constatés, ils ne sont pas toujours parfaitement explicités. C’est désormais l’objet du projet AstroPark, initié en 2022. Thierry Bosc poursuit :

 Reste à comprendre comment et pourquoi la lumière infrarouge ou proche infrarouge peut ralentir fortement l’évolution de Parkinson. Nous ne pourrons passer à l’expérimentation clinique qu’avec une explication complète de la chaine d’action. Apicil nous aide et nous soutient dans nos travaux sur ce beau projet. »