Le Groupe APICIL et le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse publient les résultats d’une nouvelle étude « Comprendre les rejets alimentaires des enfants » menée Damien Foinant et en collaboration avec le Laboratoire d’Etude de l’Apprentissage et du Développement, Université Bourgogne Franche-Comté et la Région Bourgogne Franche-Comté.
Edito
Qui n’a jamais « rechigné », enfant, face à l’assiette de brocolis, en épluchant une mandarine plutôt qu’en dévorant un gâteau ou encore à la perspective de manger les épinards de la cantine ? Difficile de faire respecter les recommandations en matière de consommation de fruits et légumes dans un contexte où le choix et la facilité grandissent sans cesse…
Les goûts changent me direz-vous… Sauf pour certains enfants, dont l’appréhension ou la méconnaissance de tel ou tel type d’aliment peuvent se changer en rejet voire en une véritable phobie, ancrée, durable, malheureusement susceptible de nuire à leur développement physique mais aussi cognitif.
Nous savons à quel point les mauvaises habitudes installées dès l’enfance, parfois directement liées à l’environnement familial, peuvent perdurer et être donc reproduites à l’âge adulte.
Alors que se passe-t-il dans la tête d’un enfant face à des aliments inconnus, parfois « ennemis » et surtout comment peut-on contourner, faciliter et redonner l’envie d’explorer et de diversifier son
alimentation ? Qui, ne l’oublions pas, est source d’énergie mais également synonyme de plaisir et de convivialité…
Vous découvrirez dans ce livret – huitième opus de la collection Alimentation & Bien-Être que nous avons imaginée pour vous accompagner sur des problématiques spécifiques –, que les rejets alimentaires ne sont pas une fin en soi et qu’il existe des moyens concrets et efficaces pour corriger les mauvais comportements. La transformation alimentaire, par exemple, peut être l’une des clés afin de limiter la peur et lever les freins à la consommation de certains aliments rejetés.
D’autre part, la sensibilité et la réceptivité des enfants quant aux conséquences directes de leur alimentation sur leur santé s’avèrent être des leviers majeurs ! Bref, pédagogie, dégustation, participation aux courses, implication dans la préparation des repas et des recettes : autant de pistes pour donner à l’enfant l’envie de renouer durablement avec une alimentation
équilibrée et diversifiée.
Alexandra Caringi
Directrice Action sociale & Services de suivi médical
Métier santé-prévoyance
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Communiqué de presse
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