l’apparence physique: un enjeu de societe?
Qu’il s’agisse du poids, du style vestimentaire, de la couleur ou de la coupe de cheveux, ou encore d’un maquillage jugé trop prononcé, les discriminations liées à l’apparence physique sont souvent sous-estimées en entreprise. Pourtant, l’apparence physique et vestimentaire figure parmi les 25 critères de discrimination interdits par la loi et a un impact réel dans le monde professionnel. Dans ce contexte, nous avons choisi d’axer notre 5ème baromètre “les Français et l’inclusion” sur le sujet des discriminations liées à l’apparence physique en entreprise.
58% des français
pensent que la société est inclusive
83%
estiment que certaines apparences ou attitudes ne sont pas professionnelles
83%
considèrent l’apparence physique et le handicap comme des critères de discriminations majeurs
70% des salariés
considère que leur entreprise agit peu sur les préjugés liés à l’apparence physique et à la tenue vestimentaire
57%
envisageraient de faire au moins un ajustement physique
Les résultats du baromètre
Découvrez les résultats du baromètre “Les français et l’inclusion” focus apparence physique dans notre dernier communiqué de presse.
- Si les Français ne sont que 51% à juger les actions des entreprises en faveur de l’inclusion suffisantes, les salariés, quant à eux, ont une perception plus positive. En effet, près des deux tiers (63%, -3 points) estiment appartenir à une entreprise engagée dans une politique d’inclusion pour lutter contre les discriminations, et 75% considèrent qu’elle favorise l’inclusion.
- Le déploiement d’une politique d’inclusion au sein des entreprises est d’autant plus essentiel que plus de la moitié des actifs (51%) affirment qu’il s’agit d’un critère important lorsqu’ils postulent à un emploi. Cette attente est encore plus marquée chez les salariés de moins de 35 ans (64%), comparé à leurs aînés (44%).
- Par ailleurs, la décision de certaines entreprises américaines d’abandonner leurs politiques de diversité, équité et inclusion (DEI) influence peu l’opinion des Français : seul un sur trois (37%) pourrait changer d’avis concernant l’inclusion dans les entreprises françaises à la suite de cette décision. Les jeunes de moins de 35 ans sont les plus susceptibles de revoir leur point de vue (52% contre 30% chez ceux plus de 50 ans), soulignant l’importance de poursuivre les efforts de sensibilisation sur l’inclusivité et ses bénéfices.
- Pour renforcer l’inclusion au sein des organisations, les Français attendent en priorité des actions en faveur du maintien dans l’emploi des seniors (27%, -2 points), suivies de la sensibilisation de l’ensemble des salariés (26%, +3 points), de l’anonymisation des CV (22%, -2 points), et la création de services dédiés à l’accompagnement des travailleurs en situation de handicap (20%).
Focus sur le Groupe APICIL
Le Groupe APICIL applique une politique de recrutement par les compétences. Cette politique repose sur le fait que le recrutement se fait uniquement sur la base des compétences recherchées, indépendamment du profil et des caractéristiques du candidat. Ainsi, que le candidat soit jeun, plus âgé, tatoué, en surpoids n’importe peu.
Le Groupe APICIL opte depuis plusieurs années pour une politique de Diversité et Inclusion forte et structurante, qui vise à lutter contre toutes formes de discrimination ; et permets d’apporter une réelle réflexion auprès des chargés de ressources humaines, dirigeants, managers, collaborateurs de l’entreprise sur les représentations et les stéréotypes. Les managers sont formés au management inclusif, et sont amenés, par exemple, à s’interroger sur leurs biais, à chaque fois qu’ils prennent des décisions, notamment au moment du recrutement.
Pour plus d’informations, consultez la synthèse de l’étude
Synthèse OpinionWay pour Le Groupe Apicil – Les Français et l'inclusion – Février 2025
PDF – 502 Ko
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