Fonctionnant sur deux principes fondamentaux – le paritarisme et le mutualisme – le modèle d’APICIL a fait ses preuves depuis 1938. Retour sur les grands axes d’une gouvernance qui place la proximité et l’entraide au premier rang de ses valeurs.
« Notre principal objectif n’est pas le profit mais la protection des personnes. Un service que nous souhaitons rendre à nos clients dans les meilleures conditions possibles. » C’est ainsi que Philippe Barret, Directeur Général d’APICIL, définit la mission du Groupe. Une ambition concrétisée depuis 85 ans grâce à deux principes de gouvernance fondamentaux : le paritarisme et le mutualisme.
Philippe Barret l’explique, un objectif commun sous-tend ces deux piliers : « À la différence du modèle des sociétés de capitaux, les structures paritaires ou mutualistes sont des sociétés de personnes, à but non lucratif, si l’on peut dire. » Le paritarisme et le mutualisme visent ainsi à garantir une protection sociale durable et équitable, en impliquant les parties prenantes dans la gestion tout en en favorisant la solidarité entre les membres.
La transparence et l’équité comme mots d’ordre
D’une manière générale, le mutualisme se définit comme une forme d’organisation collective reposant sur la solidarité et l’entraide entre ses membres – les administrateurs, notamment, sont bénévoles et élus parmi l’ensemble des clients. Cela se traduit également par la mise en place d’un système où les cotisations des membres servent à financer les prestations en cas de besoin. Les clients de l’organisme de prévoyance se protègent mutuellement, en contribuant chacun à un fonds commun qui permet de couvrir les risques auxquels ils sont exposés.
Le paritarisme consiste, quant à lui, à associer les employeurs et les salariés dans la gestion de l’organisme. Les décisions sont prises conjointement par des représentants des employeurs et des représentants des salariés : cette démarche permet de garantir une prise de décision plus juste et équilibrée, car les deux parties sont représentées et ont voix au chapitre.
Au sein d’APICIL, deux dispositifs permettent d’assurer la transparence et l’équité de ce fonctionnement : « Les sujets d’éthique au sens large sont pris extrêmement au sérieux », affirme Philippe Barret. « Les administrateurs et les collaborateurs sont soumis à une déclaration préalable d’éventuels conflits d’intérêts. Ces cas restent rares mais peuvent par exemple se produire sur les sujets d’action sociale : nous avons parfois des administrateurs qui représentent le Groupe au sein d’associations que nous soutenons. Dans ce cas, l’administrateur concerné ne prend pas part au vote lorsqu’il s’agit de voter une subvention ou un soutien à l’association en question. »
Cette rigueur en interne est complétée par un dispositif de lancement d’alerte accessible sur les sites internet du Groupe APICIL : toute alerte au sujet du comportement d’un administrateur, d’un dirigeant ou d’un collaborateur est traitée par une structure tierce, de façon indépendante et en toute confidentialité.
Philippe Barret,
Directeur général
“Notre principal objectif n’est pas le profit mais la protection des personnes. Un service que nous souhaitons rendre à nos clients dans les meilleures conditions possibles.”
Une structure adaptée à ses valeurs
La volonté paritaire et mutualiste d’APICIL se reflète également dans son organisation, où deux structures définissent les grandes orientations stratégiques du Groupe : l’Association Sommitale, d’une part (qui recouvre tout le Groupe), et d’autre part la SGAPS (Société de Groupe Assurantiel de Protection Sociale) qui gère l’ensemble des activités, à l’exception de la retraite complémentaire.
« Les orientations stratégiques sont ainsi moins fluctuantes », résume Philippe Barret. « Grâce au mutualisme, il n’y a pas de pression du rendement financier, pas de publications des résultats trimestriels ni de variations du cours de Bourse. Cela permet aux conseils d’administration d’avoir des lignes de conduite pérennes. L’activité assurantielle se déroule sur des cycles assez longs : les conséquences d’une décision se voient après des années – voire des décennies lorsqu’on parle d’assurance-vie ou de retraite complémentaire. Je considère qu’une telle stabilité, précisément liée à la forme de gouvernance, est un grand avantage. »
Enfin, une structure de soutien à l’ensemble du Groupe, APICIL Transverse, abrite les collaborateurs travaillant pour la Sommitale ainsi que pour la SGAPS, et assure les fonctions centrales : réflexion stratégique, accompagnement à la mise en œuvre de cette stratégie, support (comptabilité, ressources humaines, informatique), etc. Les fonctions de cette structure sont aussi claires qu’essentielles : « APICIL Transverse fixe le cap, aide à la performance et est garant du bon fonctionnement du Groupe », déclare Philippe Barret.
Un bon fonctionnement qui se confirme d’année en année, abonde Yves Fournier, président d’APICIL Sommitale : « dans un Groupe qui est en train de prendre une nouvelle dimension – diversification, nouveaux secteurs d’activité, création de services – j’ai le sentiment que la gouvernance suit, accompagne et anticipe efficacement ces différentes évolutions. »
Des objectifs sociétaux indissociables du succès d’APICIL
Ce modèle fondé sur le paritarisme et le mutualisme présente un intérêt certain pour ses clients, puisqu’il est financièrement indépendant. Pas d’actionnaires à rémunérer, des bénéfices réinvestis dans le fonctionnement du Groupe ou dans l’amélioration des prestations proposées : APICIL peut ainsi proposer des prestations au juste prix.
Au-delà de ces considérations économiques, la gouvernance d’APICIL œuvre également à des objectifs plus profonds : « il y a quelques décennies, il n’était peut-être pas très à la mode d’agir pour des motifs désintéressés », admet Philippe Barret, « mais aujourd’hui, la solidarité, l’entraide et la proximité reviennent au goût du jour. »
Jean-Pierre Gitenay
Vice-Président d’APICIL Sommitale
“Nous sommes à taille humaine tout en ayant les moyens de soutenir ceux qui en ont besoin. Nous avons la ferme intention de continuer à “dire ce qu’on va faire et faire ce qu’on a dit”
“Dans un Groupe qui est en train de prendre une nouvelle dimension – diversification, nouveaux secteurs d’activité, création de services – j’ai le sentiment que la gouvernance suit, accompagne et anticipe efficacement ces différentes évolutions.”
Yves Fournier
Président d’APICIL Sommitale
La fidélité du Groupe à ces valeurs n’a jamais dévié et constitue la base de sa raison d’être « par une relation proche et attentionnée, soutenir toutes les vies toute la vie » au quotidien : « Nos administrateurs sont nos clients », souligne encore le Directeur Général, « donc ils nous rappellent à l’ordre, si je puis dire, quand c’est nécessaire sur l’attention portée aux clients. Nous avons également un objectif sociétal dans la construction même de nos entités. Par leur caractère bénévole, nos administrateurs sont là pour apporter une contribution à l’intérêt général ; ils nous poussent, nous les collaborateurs, à être à la hauteur. »
Une démarche engagée, dont le succès se traduit dans les faits : « En prenant un peu de recul », explique ainsi Jean-Pierre Gitenay, Vice-Président d’APICIL Sommitale, « nous constatons que nous sommes aujourd’hui le troisième Groupe de protection sociale sur le marché : nous sommes à taille humaine tout en ayant les moyens de soutenir ceux qui en ont besoin. Nous avons la ferme intention de continuer à ‘dire ce qu’on va faire et faire ce qu’on a dit’. L’organisation et les équipes sont en ordre de marche, la route est la bonne – nous allons donc poursuivre dans cette direction, tout en étant fiers du chemin parcouru. »