Des aidants patrimoniaux en quête de reconnaissance et exprimant un besoin d’information toujours plus important

Découvrez les résultats de la 4ème édition de l’observatoire de la gestion de patrimoine des personnes dépendantes

Près de 800 000 personnes majeures sont actuellement placées sous mesure de protection juridique en France. Qu’il s’agisse d’incapacité à défendre leurs intérêts, de handicap, de maladie ou encore de vieillesse, ces personnes doivent être accompagnées au quotidien par des aidants.

C’est au sujet de ces derniers que l’Observatoire de la gestion de patrimoine des personnes dépendantes, lancé par le Groupe APICIL et le groupe BVA, s’intéresse et met en exergue les difficultés croissantes et le manque de reconnaissance auxquels les aidants sont confrontés.

Des aidants patrimoniaux moins confiants dans leur rôle d’accompagnant financier

Interrogés sur leur rôle d’accompagnement financier, 65% des aidants patrimoniaux se considèrent être suffisamment armés. Un résultat en baisse de 10 points par rapport à 2021. Cependant, 52% des aidants patrimoniaux se sentent moins reconnus par la société dans leur rôle. Un résultat lui aussi en baisse de 6 points par rapport à celui mesuré en 2021.

Autre point, la responsabilité des aidants. Même si ce rôle d’accompagnant financier est perçu comme un devoir pour la moitié des interrogés, il apparaît également être une lourde responsabilité pour 22% d’entre eux. Conséquence possible d’un manque de soutien. A noter également le manque d’accompagnement et de conseil pour 32% d’entre eux.

Au-delà de la confiance dans leur rôle, les aidants évoquent le manque de temps qui apparaît comme la première difficulté éprouvée pour 39% des interrogés.

Un besoin d’information en matière de plan d’épargne retraite et de placements immobiliers

Sans surprise, les supports privilégiés pour les placements financiers sont l’assurance vie et les livrets A, jeune ou d’épargne populaire. Ils sont même davantage cités par les aidants patrimoniaux (61%, +11 points par rapport à 2021) possiblement en lien avec la remontée des taux d’intérêt.

Pour ceux n’ayant réalisé aucune opération sur le nouveau contrat de retraite PERIN, le manque de connaissance en est la principale raison  (33%). Pourtant, 94% d’entre eux déclarant connaître le contrat PERIN se montrent très majoritairement enclins à y souscrire.
Retrouvez en détail les résultats complets de l’observatoire ainsi que le communiqué de presse ici