Le Groupe APICIL et le Centre de Recherche Lyfe (anciennement l’Institut Paul Bocuse) publient les résultats d’une nouvelle étude « A table en famille » menée par Fairley Le Moal en collaboration avec l’Université Lyon 2 (Centre Max-Weber), l’Université Flinders et soutenue par l’entreprise Mars Food.
Edito
Prendre un repas en famille,
… un art de vivre à la française, une promesse de partage et de convivialité.
Voilà un sujet qui fait plaisir ! Oui, sauf qu’au-delà de ces intentions et espoirs quotidiens, à bien y réfléchir et en tant que maman/épouse/professionnelle, j’avoue que les repas en famille s’apparentent parfois à la gestion de projet. Eh oui, manger n’est pas qu’un besoin physiologique, c’est aussi l’occasion de remplir des objectifs, le premier étant que le repas se passe bien mais pas que.
À la volée : une opportunité de partager un moment de plaisir et de connivence, de raconter ses expériences du jour, d’avaler son repas assis, de prendre le temps de mâcher pour bien digérer ; mais aussi de manger équilibré ou d’être reconnu(e) pour ses qualités en cuisine, décoration, invention. Sauf que le repas en famille ne se résume pas qu’au moment du repas.
Il y a bien sûr la phase préparatoire. Pour que tout se passe au mieux, chacun devrait avoir un rôle, il y a des missions voire des chantiers à anticiper et gérer, des contraintes budgétaires (médicales, logistiques…), une planification indispensable, des obligations à respecter et parfois un accompagnement au changement est nécessaire.
Comme dans un projet, il y a des aléas que j’appellerais les « invités surprises » comme la télé, les jouets, les soucis, une viande brûlée ou une assiette cassée. Observer et improviser pour tenir l’objectif : la charge mentale du chef de projet est souvent mise à rude épreuve.
Un repas, c’est parfois le seul moment où toute la famille est réunie, avec de fortes attentes, des enjeux, des émotions, des fous rires ou des déceptions… Alors finalement, pourquoi ne pas l’aborder comme un événement plutôt qu’un projet, une chance d’apprendre et d’avoir envie de partager l’organisation familiale MAIS sans se mettre trop la pression. Au pire, on aura plein d’autres opportunités de faire mieux !
Alexandra CARINGI
Directrice Action Sociale & Services de Suivi Médical Métier Santé-Prévoyance
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Communiqué de presse
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