Le Groupe APICIL et BVA, publient les résultats du volet 3 de l’observatoire sur la gestion de patrimoine des personnes dépendantes. Comme les années précédentes, il s’agit de mettre en lumière la population d’aidants qu’ils soient des aidants patrimoniaux ou des mandataires professionnels.
Cette année l’observatoire met en avant trois constats.
Un mode de gestion de l’épargne peut être optimisé.
Pour être conseillés et guidés dans la gestion des finances et du patrimoine, les professionnels et les aidants s’appuient tous les deux sur les banquiers : 85% pour les professionnels et 35% pour les aidants. Les aidants ont d’avantage recours à la famille (34%). Certains assurent même ce rôle seuls (19 %).Tout particulièrement les 50 ans et plus (27 %). Cette gestion solitaire tend cependant à reculer par rapport à 2020 (-11 pts).
Même avec le soutien du banquier, la gestion de l’épargne des personnes vulnérables n’apparaît pas totalement optimisée. En effet, plus d’un aidant sur deux déclare faire « au plus simple » et laisser l’épargne là où elle se trouve (57 %) – notamment les 50 ans et plus (76 %) et ceux sans statut officiel (69 %) – plutôt que de se renseigner et d’adapter le type de placements (43 %). Si les professionnels affirment majoritairement effectuer ce travail de renseignement (67 %), un tiers d’entre eux réalisent néanmoins une gestion simple (33 %). Le recours à la gestion simple s’explique par un évitement du risque tant chez les professionnels que chez les particuliers : respectivement 52 % et 49 %, et tout particulièrement les 50 ans et plus (57 %), préfèrent effectuer des placements sans risques plutôt que des placements rapportant davantage .
Des aidants patrimoniaux et mandataires professionnels qui manquent globalement d’accompagnement et de conseils.
Pour mieux gérer les finances et le patrimoine des personnes vulnérables, les mandataires professionnels attendent avant tout un interlocuteur dédié et expert (39 %), devant la possibilité de suivre une formation sur les placements et la gestion de patrimoine (31 %). Les aidants sont, quant à eux, en premier lieu en recherche de supports d’information (26 %), puis d’un référent expert (24 %).
Un statut peu reconnu
Le besoin de reconnaissance sociale se fait également sentir : un quart seulement (26 %) des professionnels estiment ainsi être suffisamment reconnus par la société. Si les aidants patrimoniaux sont globalement plus nombreux cette année à se sentir reconnus (58 %, +8 pts), ce sentiment est plus faible chez les 50 ans et plus (50 %).
Retrouvez ci-dessous notre infographie :
Lire dans le communiqué de presse
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