Mal-être au travail : un désengagement coûteux pour la performance des entreprises
14 580 euros par an et par salarié – c’est le coût moyen du désengagement et de la non-disponibilité selon l’IBET© 2019. Au global, le coût compressible minimum du mal-être au travail pour atteindre le niveau haut de la zone de « bonne pratique » de l’indice à 0,90 est de 9 185 euros par an et par salarié, dont 22% liés à la non-disponibilité de santé/sécurité et 30% liés au désengagement réciproque entre employeur et salariés.
L’édition 2019 de l’IBET©, basée sur les statistiques publiques de 2017, révèle un indice à 0,73, en légère baisse par rapport à l’année précédente, dévoilant ainsi un niveau d’engagement des salariés « dégradé ».
A l’heure de la loi PACTE sur l’objet social de l’entreprise (rapport Notat-Senard), le bien-être au travail apparaît comme un objectif légitime de performance sociale dans une comptabilité responsable de l’entreprise : les enjeux de santé au travail représentent 62 milliards d’euros.
Traduire la performance de l’engagement réciproque employeur/collaborateur
IBET© est un indice socioéconomique allant de 0 à 1, traduisant la meilleure performance de l’engagement socio-organisationnel. Le Bien Être au Travail, révélateur de l’Engagement, se situe dans une zone de bonnes pratiques ayant un IBET© supérieur à 0,85.
Lancé en 2011 l’IBET© est à la fois un outil statistique et sectoriel. Il aborde la performance sociale de l’entreprise par le prisme d’une mobilisation sur l’engagement réciproque et la disponibilité des acteurs du travail, en tout premier lieu sur la prévention globale (physique, psychologique et sociale).
